La Suisse : Les avantages et les bénéfices des solutions d’assurance vie

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L’assurance-vie est devenue pratiquement omniprésente dans la planification de la fortune. Elle est flexible, peut être adaptée à un large éventail d’objectifs, bénéficie d’un traitement fiscal très favorable dans la plupart des juridictions, sinon toutes, et est pratiquement universellement reconnue. L’assurance vie peut être utilisée pour préserver et accroître la richesse, ainsi que pour la transmettre à la génération suivante, de manière très efficace sur le plan fiscal. Les principaux avantages sont pris à tour de rôle.

5.1. Héritage et planification de la succession

L’assurance vie peut permettre un transfert fiscalement avantageux de la richesse de la génération plus âgée à la plus jeune sans qu’il soit nécessaire de faire appel à des exécuteurs testamentaires. Elle peut, dans certaines circonstances, contourner les lois sur l’héritage forcé en retirant les actifs de la succession des assurés (les actifs deviennent la propriété de l’assureur), bien que cela dépende de la juridiction. En outre, les litiges juridiques sont plus rares, il est extrêmement difficile de s’attaquer à une police d’assurance vie, en particulier à une police suisse. Si elle est bien faite, elle peut être très rentable.
Le contournement des lois sur les successions forcées est possible dans certaines juridictions car la police n’est pas incluse dans la succession. Pour un citoyen européen possédant des actifs aux États-Unis, cela signifie qu’aucun droit de succession n’est dû sur les actifs situés aux États-Unis au décès de l’assuré. Pour un citoyen américain, une police d’assurance vie détenue par un trust peut éliminer l’homologation, ce qui simplifie le processus et permet d’économiser les coûts associés1. En outre, les solutions d’assurance peuvent réduire considérablement l’impact des droits de succession jusqu’au contournement complet.
Le transfert des actifs à la génération suivante au décès du titulaire de la police ou de l’assuré peut être grandement simplifié. Étant donné qu’au moment du décès de l’assuré, les actifs contenus dans la police ne font pas partie de la succession, ces actifs ne sont pas soumis aux lois sur l’héritage forcé. Ce seul fait fait de l’assurance une solution particulièrement élégante pour les personnes qui souhaitent régler leurs affaires.

En particulier ceux qui souhaitent définir clairement et en privé la question « Qui obtient quoi ?

L’un des grands problèmes de la succession est de se mettre d’accord sur « Qu’a dit papa » et « Que voulait papa » après coup, lorsque papa n’est plus là. Grâce à l’assurance, papa peut définir exactement ce qu’il veut avant de partir. En outre, il peut le définir en privé et en toute confidentialité. Les bénéficiaires peuvent être des enfants issus du 1er, 2ème (3ème…) mariage ou des enfants hors mariage qui, autrement, auraient été exclus. Les avantages accordés à l’épouse (aux épouses…), aux petites amies, aux nièces, aux neveux, aux fondations, aux trusts, aux sociétés à responsabilité limitée peuvent tous être définis contractuellement et, surtout, être exécutoires devant un tribunal.
Les possibilités sont très larges. L’énorme flexibilité de l’assurance fait de nous de véritables fans de l’assurance – lorsqu’elle est correctement planifiée et mise en place. En outre, les participants sont tenus au secret bancaire et au secret des assurances et ne peuvent donner aucune information sur un assuré. En Suisse, la loi interdit à la compagnie d’assurance de divulguer quelque information que ce soit à qui que ce soit, y compris aux autorités gouvernementales. Elles ne peuvent même pas confirmer si une personne donnée a une police ou non. Même le preneur d’assurance n’est pas en mesure de communiquer directement des informations à des tiers. Si le preneur d’assurance lui-même demande à la compagnie d’assurance de divulguer sa propriété d’une police à une tierce partie, la compagnie d’assurance doit refuser cette demande2. Cela peut être particulièrement utile en cas de contrainte.

5.2. Outil et contrôle d’investissement – direction d’investissement

L’assuré dispose d’un choix très souple de placements, pratiquement tous les actifs bancables (et une gamme étonnante d’actifs non bancables) peuvent être « enveloppés ». Pour l’essentiel :
• Le titulaire de la police choisit une stratégie d’investissement générale
• Le gestionnaire d’actifs a un mandat discrétionnaire pour gérer les actifs
• Le gestionnaire d’actifs est généralement désigné par le preneur d’assurance, mais il est en fait engagé par l’assureur
Une « muraille de Chine » destinée à empêcher la communication directe entre le preneur d’assurance et le gestionnaire d’investissement est généralement convenue par contrat
Les lois suisse et liechtensteinoise sur les assurances stipulent que, dans les contrats où le preneur d’assurance supporte le risque d’investissement, la compagnie d’assurance peut en principe recourir à tout investissement pour lequel le preneur d’assurance est prêt à accepter le risque. Le preneur d’assurance participe donc directement au développement de l’investissement.
La compagnie d’assurance ouvre un compte de dépôt auprès de la banque dépositaire pour chaque police individuelle, ce qui permet d’affecter directement des actifs individuels à des polices individuelles. Le preneur d’assurance peut déterminer la stratégie d’investissement, désigner le gestionnaire d’actifs pour mettre en œuvre la stratégie. Le gestionnaire d’actifs met en œuvre la stratégie d’investissement souhaitée sur le compte.